Le réchauffement mondial est toujours croissant, et ce n’est pas sans conséquences : les catastrophes naturelles augmentent, les paysages se transforment et la santé de tous et toutes est menacée par ces changements. Les femmes sont menacées de manière disproportionnée par ces risques : selon l’ONU, le risque de décès à cause de désastres naturels est 14 fois plus élevé chez les femmes et les enfants que chez les hommes.
Les hommes sont généralement mieux informés (plus scolarisés et donc plus lettrés), plus mobiles (qu’ils soient en capacité financière de posséder des moyens de se déplacer, souvent moins en charge des enfants et moins restreints dans leurs mouvements par les lois de certains Etats ou simplement déplacés pour travailler) que les femmes.
Le sommet Climat, qui se déroulera du 30 novembre au 11 décembre, est considéré comme celui de la dernière chance: les pays doivent trouver un accord contraignant et suffisamment ambitieux pour limiter l’impact des humains sur l’environnement. Or, les femmes ne sont que marginalement associées aux négociations : les plus directement et radicalement concernées par les crises climatiques, les moins responsables, nos voix ne sont pas entendues. Or, tout accord qui ne prend pas en compte les personnes les plus concernées par la crise climatique est voué à l’échec.
Femmes solidaires exige
Une large participation des femmes aux négociations : nous sommes directement concernées et refusons de subir notre histoire
Une reconnaissance de l’impact disproportionné de la crise climatique sur les femmes, entraînant réparation
L’élimination immédiate et sans condition de toute mesure qui empêche l’accès des femmes aux ressources nécessaires pour mener la vie de leur choix.
Que les Etats respectent les droits humains et l’égalité femmes-hommes dans la lutte contre la crise climatique
Que les progrès effectués soient strictement évalués, et tout abus sanctionné par les Nations Unies