Depuis la fin d’une trêve précaire entre le Hamas et Israël, des roquettes ont à nouveau terrorisé des villes frontalières de Gaza, et la violence la plus intolérable s’est abattue de façon implacable sur les habitant-e-s de Gaza tuant plus de 660 personnes à ce jour dont de nombreux civils.
La paix semble une de fois plus compromise, mais l’association Femmes solidaires veut encore croire qu’elle est possible et qu’elle reste la seule issue envisageable de cette guerre sans merci pour les femmes et les enfants de cette région.
L’Etat d’Israël doit se montrer responsable et arrêter le massacre qu’il perpétue sur le peuple palestinien enfermé dans cette prison à ciel ouvert de 360 km² qu’est la bande de Gaza. “La crise humanitaire due à la violence actuelle à Gaza touche en premier les femmes et les enfants”, a déclaré lundi à Amman la directrice régionale de l’Unicef, Sigrid Kaag.
Femmes solidaires appelle l’UE et l’ONU à peser de tout leur poids pour rendre sa liberté au peuple palestinien et soulager ses souffrances en stoppant l’offensive terrestre engagée et le blocus de Gaza. Faute de quoi, en plongeant les habitants de Gaza dans la misère, elles participeront une fois de plus à la montée du pouvoir des forces extrémistes religieuses les plus radicales, dont le pouvoir grandissant ne peut amener cette paix propice à l’établissement d’un Etat palestinien démocratique et laïc.
Que les pacifistes fassent entendre leur voix pour exiger de chaque côté l’arrêt des violences, la reconnaissance mutuelle de l’existence prochaine des deux Etats.
La Paix ne naît jamais de la violence mais du dialogue.
Femmes solidaires appelle à l’arrêt de l’offensive israélienne sur les civil-es palestien-nes et à la reprise des négociations avec la présidence de l’autorité palestinienne.