Lors d’une visite médicale en 2004 des médecins constatent des fissures et hématome anaux sur le corps de Simon, 2 ans et demi. Ils signaleront ces faits au Procureur de la République, relayés par des services de l’Aide Sociale à l’Enfance et des services hospitaliers spécialisés. La mère de l’enfant dépose alors une plainte contre X. C’est lors d’une audition filmée à la gendarmerie que Simon désignera son père comme responsable. C’est seulement l’année suivante que le père est mis en garde à vue. Elle est mystérieusement interrompue par un appel téléphonique demandant un retour de la plainte au Parquet afin qu’elle soit classée sans suite! Depuis aucune enquête n’a été diligentée.
En 2005 une décision de cour d’appel enjoint à la mère de remettre l’enfant au père pour un mois de vacances, sans aucune précaution. En plein été, les appels à l’aide de la mère à la Justice sont restés lettre morte dans cette période de « vacances judiciaires ». Se sentant abandonnée du système et livrée à elle-même, elle décide de fuir avec l’enfant pour le protéger. Partie à l’étranger et dénoncée en 2007, elle a brutalement été arrêtée, rapatriée et incarcérée pendant 70 jours avant tout jugement à son encontre.
Le petit Simon est depuis cette date confié à son père et coupé de tout contact avec sa mère, même téléphonique !
Maryse L est aujourd’hui poursuivie pour non représentation d’enfant et sera jugée en mars prochain par le tribunal de grande instance de Versailles qui s’est arrogé une compétence alors que les faits s’étaient produits dans l’Essonne. C’est donc ce département qui aurait du être saisi de l’affaire. Elle risque trois ans d’emprisonnement, en plus de la forte indemnisation demandée par le père !
Par ailleurs des éléments du dossier initial, dont la plainte et l’enregistrement de l’audition du garçon, ont « disparu » des dossiers, entrave indéniable à la manifestation de la vérité.
Certains éléments sont source d’inquiétude quant à la santé et à la sécurité du petit Simon, aujourd’hui âgé de 7 ans. Notamment, le père ne cache pas son appartenance à l’Eglise mormone « de Jésus Christ des saints des derniers jours », communauté proclamant l’apocalypse imminente.
Ne laissons pas une Justice aveugle dans l’indifférence et la toute puissance persister dans le négationnisme de la parole de l’enfant et condamner une mère protectrice!
Renseignements au Collectif Féministe Contre le Viol, 01 45 82 73 00 et au 06 66 02 36 99 et à l’association Innocence en danger, contact@innocenceendanger.org